L’APE décerne ses grands prix de la presse internationale 2013
L’APE tenait lundi 2 décembre son assemblée générale suivie de la cérémonie de remise des Grands Prix de la Presse Internationale.
Rappelons que l’APE (Association de la Presse Internationale) tient un rôle important dans le secteur des médias. Fêtant bientôten 2014 ses 70 ans d’existence, elle n’a de cesse de mener à bien sa mission de faciliter le travail des quelques 400 journalistes étrangers venant de 68 pays du monde basés à Paris veillant à assurer le rayonnement de la France à travers rencontres, débats, conférences, avec aussi bien des hommes politiques que des personnalités du monde de la culture, des sciences ou des sports mais également en organisant visites culturelles et voyages.
Sous la houlette de sa dynamique présidente Michela Secci, elle remettait également hier soir ses Grand Prix de la Presse Internationale 2013.
Depuis sept ans, ils récompensent des journalistes français pour leur couverture de l’actualité internationale ou leur analyse de la politique étrangère française. Un jury composé de sept journalistes vote pour départager les candidats sélectionnés.
Au pied de la tour Eiffel, dans les salons des Vedettes de Paris mis à disposition par la direction, un vent d’émotion a plané sur cette cérémonie pas comme les autres cette année.
Tous, que ce soient ceux qui remettaient les trophées ou ceux qui les recevaient, ont exprimé une pensée pour leurs confrères Ghislaine Dupont et Claude Verlon assassinés récemment au Mali, et pour tous ceux qui sont encore otages, rappelant que certains risquent leur vie pour que l’information soit délivrée.
Le prix Internet a été remis à Georges Malbrunot, grand reporter au Figaro et auteur récemment du livre «Qatar: les secrets du coffre-fort», publié chez Michel Lafon, pour son blog « de Bagdad à Jérusalem : l’Orient indiscret » ainsi que « pour l’excellence de ces nombreux articles ».
Vincent Hugueux de L’Express a reçu le prix de la presse écrite pour « la qualité de ses reportages sur le terrain», notamment en Afrique et au Moyen-Orient.
Ce sont le grand reporter Didier François et le photoreporter Edouard Elias, journalistes à Europe 1, et malheureusement toujours détenus en Syrie, qui ont reçu le prix de la radio, pour leur « couverture courageuse et approfondie des points chauds de la planète ».
Ulysse Gosset et Harold Hyman de BFMTV se sont vus quant à eux décerner le prix de la télévision. Le premier pour « l’excellence de ses analyses sur l’actualité internationale et pour l’ensemble d’une carrière exigeante et exemplaire». Le second pour « l’originalité de sa présentation des enjeux de l’actualité internationale».
Comme le souhaitait un des lauréats, toutes les personnes présentes ne pouvaient que s’associer à ce vœu : que tous leurs confrères retenus dans divers pays du monde retrouvent prochainement la liberté, afin de ne plus être des otages mais redeviennent simplement des journalistes.
Par Nicole Bourbon